PRESIDENT
DU MOUVEMENT DES CITOYENS
La police est le rempart de notre liberté, de la liberté des citoyens. Car, elle assure la sécurité de chacun, et notamment celle des plus faibles. Pour assurer cette mission, policiers, gendarmes et douaniers prennent des risques. Et, ces risques deviennent de plus en plus grands et réels. Trop d’entre eux trouvent la mort en service ou sont blessés. C’est inadmissible. La colère des policiers est compréhensible quand on sait que depuis le début de l’année, nous déplorons la mort de quatorze policiers dans l’exercice de leur fonction dont neuf en service, chiffres auxquels il convient d’ajouter tous les ans en moyenne cinq mille blessés.
Bien sûr, il
leur faut des moyens et des effectifs supplémentaires. Mais, il faut aller
au-delà. La répression contre tous ceux qui s’en prennent aux forces de
l’ordre doit être sans faiblesse et sans équivoque. Aucune excuse n’est
admissible. La mort de tout homme est un drame. Mais quand il s’agit d’un
policier, c’est encore plus grave. En agressant des fonctionnaires de police,
les délinquants s’attaquent à la loi. A travers ces actes criminels, c’est
le rapport à la loi qui est en cause. Devant une telle évolution, il convient
d’agir et, c’est pourquoi, l’augmentation des peines encourues quand des
policiers ou gendarmes sont blessés ou tués s’impose. Il appartient au
gouvernement de saisir le législateur.
En attendant,
les parquets et les juges d’instruction doivent traiter ces dossiers en
priorité.
Toute
temporisation s’en prend à la liberté de chacun.