de
Georges SARRE
Député de
Paris
Président du
Mouvement des Citoyens
Depuis
plusieurs mois, de lourdes menaces pèsent sur le régime spécifique
d’assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle, du cinéma et
de l’audiovisuel.
En
effet, la poursuite de l’application des annexes 7 et 8 de l’ancienne
convention UNEDIC ne repose pas sur une prorogation juridiquement légale, mais,
sur la seule décision arbitraire du MEDEF, qui a décidé de maintenir
provisoirement les effets de l’application de ces annexes. A tout moment,
cette décision peut cesser, tout dépend du bon vouloir du MEDEF.
Or,
au nom de sa refondation sociale, le MEDEF ne veut pas ouvrir des négociations
spécifiques pour cette profession. Un bras de fer entre le MEDEF et les
syndicats dure depuis fort longtemps, sans que Madame Catherine TASCA, Ministre
de la Culture et Madame Elisabeth GUIGOU, Ministre de l’Emploi et de la
Solidarité n’interviennent.
Or,
dans cette affaire le Gouvernement peut intervenir, encore faut-il, qu’il en
ait la volonté politique. Une des solutions envisageables passe par la
promulgation en Conseil d’Etat d’un décret qui pérenniserait les annexes
cinéma et spectacle dans l’attente de l’ouverture de véritables négociations
au sein de l’UNEDIC.
Tout
doit être envisagé afin d’éviter le démantèlement du dispositif
d’assurance chômage du spectacle et du cinéma, dont l’impact serait
destructeur pour toutes les formes d’expression artistique de la vie
culturelle en France.
Aujourd’hui comme lors des précédentes manifestations, Georges SARRE apporte son total soutien au mouvement des intermittents et techniciens du spectacle et demande au Gouvernement d’intervenir au plus vite.